Ont-elles eu une grande importance dans ma jeunesse ?

• Oui, je le pense !

Ce n'était, peut-être, qu'un jeu pour moi et mes amis mais elles nous donnaient l'occasion de se retrouver et de tisser des liens entre les jeunes et les moins jeunes.

Le tout dans la convivialité et le respect de l'adversaire autour d'une table.

Je ne me permettrai pas de vouloir vous apprendre à jouer aux cartes, est-ce le lieu ?

De plus chacun avait ses stratégies qu'il fallait beaucoup de temps d'observation afin de les assimiler et ainsi pouvoir les contourner.

Mais il faut tout de même garder à l'esprit que jouer doit toujours être un plaisir.

Je ne pourrai immortaliser nos parties de cartes comme l'a si bien fait M. Marcel Pagnol en retranscrivant la vie de tous les jours dans notre midi.

• Le café du village ne s'appelait pas "Le bar de la marine".

• Il n'était évidement pas situé près du "Vieux port" à Marseille.

• Les acteurs de nos parties ne s'appelaient pas :

  César, Panisse, Monsieur Brun ni Escartefigue.

Les chefs d'œuvre n'ont pas d'âge ...

La partie de cartes, dans Marius de Marcel Pagnol.

De gauche à droite :

César, Jules Muraire, dit Raimu, (1883/1946)

Panisse, Fernand Charpin (1887/1944)

Monsieur Brun, Robert Vattier (1906/1982)

Félix Escartefigue, Paul Dullac (1882/1941)

Mais ils savaient, eux aussi, leurs rôles pour rendre ces parties passionnantes et même si nous ne jouions pas, il nous était agréable d'observer et d'écouter.

Assez souvent, le spectacle était aussi sur les autres tables !

• N'oublions pas nous sommes en Provence et tout se dit et se fait avec l'accent et la bonne humeur.

• Un régal !!!

Nos jeux : la belote et la manille.

• Pour enjeu les perdants offraient une tournée à la table.

"Le Monaco" avait ma faveur.

• 1/3 de bière

• 1/3 de limonade

• 1/3 de sirop de grenadine

• 1/3 de fraîcheur

• 4/3 me direz-vous ???

Mais pour les doses tout dépend de la grandeur des tiers et de la taille des verres !!!

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