Sigonce 04 Nos souvenirs

 

Cultures et élevages.

 

La culture de la lavande :
Outre les diverses cultures qui existaient sur la commune : blé, orge, luzerne, sainfoin, pour ne citer que les principales, quelques particuliers se risquaient dans des cultures qui étaient très à la mode du côté de Banon, Sault… 

En juillet, des femmes de la commune, des piémontaises surtout, allaient couper cette lavande. Gaspard achetait aussi la lavande sauvage que pouvaient lui apporter quelques personnes qui voulaient se faire quelque argent en allant la cueillir sur les collines environnantes. Gaspard faisait ensuite distiller cette lavande par des particuliers qui venaient s'installer sur la commune avec leur alambic.

Les derniers furent :

M. Félix Trouchet achetait aussi comme Gaspard Granier de la lavande fine à des particuliers pour la faire distiller, mais son commerce en ce domaine était moins intense.

 

Pour la petite histoire, Gaspard avait toujours une forte somme d'argent sur lui, mais dans son chapeau qu'il n'enlevait pas souvent et pour cause !!!

 

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Femmes d'origines Piémontaises de Sigonce qui coupaient la lavande autrefois : Mmes Prot Laurence, Lovera Elisabeth, Giai-Checa Jeanne, Ghigo Emma, Ghigo Angèle, assises : Mmes Lovera Arlette et Prot Irène. Contre Prot Laurence, la jeune Jeannine Ghigo.

Le Piémont est une région du nord-ouest de l'Italie (Turin).

 

L'élevage des vers à soie :
À l'époque, sur le territoire de la commune :

Aujourd'hui, ils ont pratiquement disparu car certains sont peut-être morts, mais beaucoup ont été arrachés pour faire de la place et pour faciliter le travail agricole, ce qui est fort dommage. Plusieurs agriculteurs et même beaucoup de particuliers ont pratiqué en leur temps la magnanerie.

(Ils élevaient des vers à soie).

 

Nous en avons connu quelques uns au village, à la dure époque qui ont ramassé force feuilles de mûrier pour arrondir leurs fins de mois comme on dit.

 

À l'école, lorsque M. Jean Pin était instituteur, les élèves pratiquaient l'élevage des vers à soie au sein même de la salle de classe. Les vers participaient ainsi aux cours pendant un mois environ, ce qui permettait aux élèves de vendre les cocons aux soieries de Lyon, afin d'obtenir quelque argent pour la coopérative scolaire qui n'avait aucune ressource à l'époque si ce n'est la modique somme qu'on donnait à la coopérative pour un heureux événement : un mariage ou une naissance.

 

Émile Portigliatti

Cultures et élevages.

 Nos souvenirs

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