8 juillet
2019 ... 75ème anniversaire de la tuerie des Rousses.
En ce triste anniversaire de la tuerie des Rousses : municipalité, personnalités et habitants de Sigonce et des alentours se sont rendus nombreux en ce lieu tragique où 4 résistants sont tombés sous les balles ennemies.
Emblard Irène née Sabadini 45 ans (mort pour la France).
Georges Lucien 20 ans (mort pour la France ).
(Il reçut à titre posthume la médaille de la résistance et la croix de guerre).
Nowak Worajeick 49 ans (mort pour la France).
Saïd Ali 34 ans (mort pour la France).
Cette année la cérémonie a été rehaussée par la présence de Madame Dora Gurfinkiel–Lessman (nom de guerre Françoise)
la dernière résistante de la rafle d’Oraison du 16 juillet 1944 où tous les chefs de réseaux ont été arrêtés. Profitant de l’agitation du débarquement de Provence elle a réussi à s’échapper de la prison des Beaumettes le 15 août 1944 avec d’autres prisonniers. Elle a appris plus tard qu’elle devait être fusillée le lendemain 16 août jour de son propre anniversaire.
Devant la stèle où sont gravés les 4 noms, et en leur hommage M. Christian Chiapella Maire de Sigonce,
Mme Mireille Bégliomini Présidente du Souvenir Français, Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel Députée ont prononcé chacun un émouvant discours devant une assistance silencieuse et recueillie.
De son côté Mme Yolène Emblard a prononcé un petit discours avec une certaine émotion pour remercier les personnalités et la nombreuse assistance qui n’oublient pas ce qui s’est passé ici. D’autre part Mme Dora Gurfinkiel-Lessman a grandement remercié tous ceux qui l’ont si bien accueillie. Elle a aussi été très touchée par les honneurs dont elle a fait l’objet à l’occasion de cette journée du souvenir.
Émotion aussi et remerciements lorsque Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel Députée lui a remis la médaille de
l’Assemblée Nationale en remerciement et reconnaissance pour ce qu’elle a fait pour notre Pays : La France !!!
Protocole du déroulement de la cérémonie
Dans l’ordre :
Discours de M. Christian Chiapella Maire de Sigonce.
Discours de Mme Mireille Begliomini Présidente du Souvenir Français.
Discours de Mme Emmanuelle Fontaine–Domeizel Députée.
Discours de Mme Yolaine Emblard.
Remise de Médaille de L’Assemblée Nationale à Mme Dora Gurfinkiel-Lessman et petit discours de cette dernière.
Dépôt de gerbes par :
Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel Députée.
M. Jean-Yves Roux Sénateur.
Monsieur David Gehant Conseiller Régional.
M. Christian Chiapella Maire de Sigonce.
Mme Mireille Begliomini Présidente du Souvenir Français.
Minute de silence.
Chant de la Marseillaise puis chant des partisans.
Remerciements aux porte-drapeaux et au clairon.
Discours prononcé par Monsieur Christian Chiapella, Maire de Sigonce.
Chers Amis,
C'est la cinquième année que nous nous retrouvons ici pour rendre hommage aux personnes qui ont combattu l'ennemi et qui ont perdu la vie.
De venir ici nous permet non pas d'imaginer mais de réaliser la barbarie qui s'y est malheureusement déroulée.
À chaque fois j'ai le cœur serré quand je pense à ce que ces personnes ont enduré.
Cette année j'ai l'honneur d'accueillir sur la commune Madame Dora GURFINKIEL-LESSMAN son nom de Résistante "Françoise". Elle a été cachée en 1943 et 1944 à l'âge de 17 ans à la ferme
d'Aris à quelques centaines de mètres d'ici, où se trouvaient aussi des Résistants. Elle venait à la ferme des Rousses, elle connaissait la famille EMBLARD. Mais Mireille vous en dira plus.
Madame la Députée Emmanuelle FONTAINE-DOMEIZEL nous fait l'honneur d'être à nos côtés et elle va remettre la médaille de
l'Assemblée Nationale à Madame GURFINKIEL-LESSMAN.
Je souhaiterais que nous ayons une pensée pour deux résistants qui sont d'habitude toujours à nos côtés pour cette cérémonie,
Monsieur Jean CACIAGLI et Monsieur André CHIAPELLA mais qui aujourd'hui n'ont malheureusement pu être des nôtres pour des problèmes de santé.
Je remercie également Madame EMBLARD et la famille GEORGES pour leur présence à chaque fois.
Je remercie Alexi PELLEGRIN de nous avoir permis de poser la stèle sur son terrain, Thierry CHIAPELLA pour avoir débroussaillé et les Services Techniques du village pour leur travail.
Je tiens aussi à remercier tous les Porte-drapeaux et toutes les Personnes qui mettent gracieusement à disposition leur 4x4 et Vous Toutes et Tous qui êtes ici présents.
Merci à Mireille et Henri du Souvenir Français d'avoir eu l'idée de poser cette stèle.
Nous avons un devoir de mémoire et un message à faire passer aux générations futures, celui de ne pas oublier afin que de telles horreurs ne se reproduisent jamais.
Sigonce à perdu beaucoup de ses enfants afin que nous soyons libres aujourd'hui, ne l'oublions jamais.
M. Christian CHIAPELLA, Maire de Sigonce.
Discours prononcé par Madame Mireille Bégliomini, Présidente du Souvenir Français.
Le 8 juillet 2019 en ce 75ème anniversaire du massacre de la Ferme des Rousses nous honorons la mémoire de 4 résistants fusillés par les Brandebourg.
Ce petit village de 320 âmes en 1944 a payé un très lourd tribu pour la liberté car déjà le 8 juin 1944 :
11 maquisards furent fusillés à FORCALQUIER dont 7 du village de
SIGONCE.
Le 8 juillet 1944 de très bonne heure, les Brandebourg ont encerclé le village de
SIGONCE. À 7 H 30, 3 colonnes de Brandebourg soit environ 200 hommes (Allemands – Miliciens) montent investir de 3 endroits différents la Ferme des Rousses où se trouvaient la famille EMBLARD ainsi que des maquisards qui oeuvraient dans le secteur par des actes de sabotage.
Les Brandebourg tirent alors sur la ferme. Lucien GEORGES installe vite la mitrailleuse sur un tas de fumier qui se trouvait devant l'écurie, cette mitrailleuse était alimentée par le jeune Jeannot EMBLARD.
Irène EMBLARD a été abattue par une rafale de mitrailleuse ainsi que sa vache qu'elle ramenait des champs.
WORAJEICK fut abattu alors qu'il essayait de s'enfuir vers la ferme ARIS.
Lucien GEORGES fut abattu d'une balle en plein front.
ALI Saïd a été tué avec une baïonnette le premier par un soldat ennemi.
Le jeune Jeannot EMBLARD âgé de 13 ans se trouvant tout seul à la mitrailleuse finit par épuiser ces chargeurs. Capturé par un officier qui n'en croit pas ses yeux en voyant ce très jeune résistant, Jeannot fut remis au Maire de SIGONCE : M. OBLE Maurel.
Il fut décoré en 1945 à l'âge de 14 ans de la croix de guerre "échelon Bronze" et de la médaille militaire à DIGNE. Il nous a quitté le 4 mai 1999.
Ses compagnons d’arme ont été fusillés et tués le 8 juillet 1944 à la Ferme des Rousses, il s’agit des maquisards :
Mme EMBLARD Irène Morte pour la France.
M. GEORGES Lucien Mort pour la France.
M. NOWAK Worajeick Mort pour la France.
M. SAID Ali Mort pour la France.
Nous avons l'honneur d'avoir parmi nous en ce 75ème anniversaire Mme Dora GURFINKIEL–LESSMAN
(nom de guerre "Françoise") la dernière résistante de la rafle d’ORAISON du 16 juillet 1944 où tous les chefs de réseaux ont été appréhendés.
En 1943, âgée de 17 ans, ses parents l'envoient en zone libre.
C'est ainsi qu'elle échappa à la rafle du Vel d'Hiv et à la déportation.
Sa propre mère fut arrêtée, déportée et tuée dans un camp de concentration à 36 ans.
Après être passée par AIX EN PROVENCE, AVIGNON et TOULOUSE,
Dora retrouve sa tante à Sigonce avec son oncle et sa cousine, dans une petite maison à côté de la ferme ARIS. Dora va chercher du lait tous les jours à la ferme EMBLARD. Elle y découvre le milieu de la résistance au cours des réunions secrètes et fait la connaissance de
"Raymonde" qui travaillait initialement comme employée de la ferme et qui a été recrutée comme agent de liaison.
Au départ de Sigonce, Dora rejoint les partisans à DIGNE avec sa cousine
"Mireille" où les résistants lui donnent une fausse carte d'identité sous le nom de Danielle CLAVILIER et devient alors un agent de liaison F.T.P.
Le dimanche 16 juillet 1944, elle est envoyée à Oraison afin de dactylographier un document. Dora s'y rend à bicyclette. Ne trouvant pas de machine à écrire l'adjudant Baffreau lui prête l’unique machine à écrire de la mairie. Elle se rend dans la ferme Benoît, à l'entrée du village enterre des documents confidentiels dans le jardin. Elle entend du bruit à l'extérieur, Dora prend la précaution de cacher la machine à écrire dans une armoire qu’elle ferme à clé et cache celle-ci au-dessus d’une poutre.
Quelques minutes plus tard, Dora est arrêtée par un des hommes en armes qui l'interpelle sous son nom de guerre
"Françoise". Des Brandebourg déguisés en maquisards avaient piégé l’adjudant Baffreau, au moment où il était allé chercher la machine à écrire, qui avait alors dévoilé son identité par erreur pensant parler à des Alliés et non à des Ennemis.
Dora est embarquée dans un car où sont assis des dizaines de prisonniers (20 hommes et 2 femmes). Parmi eux Louis, Martin BRET alias Michel – Chef du Comité Départemental de Libération, Marcel ANDRE membre du C.D.L, directeur d'école à
Sigonce, chef du M.U.R (Mouvement Uni de Résistance).
Le convoi arrive à Marseille, 425 rue Paradis Q.G de la Gestapo, elle est entendu par un officier allemand qui la questionne sur ses activités, mais Dora n’a jamais rien dévoilé et elle s'évanouie à diverses reprises sous la torture. Elle est emmenée à la prison des Beaumettes.
Le 15 août lors du débarquement Alliés de Provence, Dora ayant senti l’agitation des miliciens, gardiens de la prison des Beaumettes, elle s’enfuit avec un groupe de prisonniers. Elle apprendra alors des années plus tard, par
Émile ASCIER d’Oraison, qu’elle était en fait sur la liste des résistants qui auraient dû être fusillés le lendemain de son évasion soit le 16 août.
Les miliciens voulaient éliminer un maximum de preuves avant leur fuite. Le jour de son évasion, le 15 août, compte aujourd’hui plus pour elle que le 16 août, jour de son propre anniversaire, jour où elle aurait dû être fusillée, si elle ne s’était pas enfui la veille.
À la fin de la guerre, Dora participe à l'accueil des rescapés des camps de la mort à la gare à PARIS où elle travaillait au Ministère des Déportés rue d' Artois.
Par la suite Dora a vécu au Brésil pendant 13 ans où elle a eu 3 enfants avant de revenir dans son pays la France à PARIS parce qu'elle l'aime et travaillera à la Comédie Française pendant 20 ans.
Lors de sa dernière visite en Provence au mois de Septembre 2018, Dora s'est rendue à la ferme où elle avait tapé les documents sur la machine à écrire. La propriétaire de la ferme lui a remis en main propre la clé de l'armoire où Dora avait enfermé la machine à écrire 74 ans avant.
Nous remercions toutes les Personnalités :
M. CHIAPELLA Christian Maire de SIGONCE, son conseil municipal, le personnel communal, son frère qui a œuvré au nettoyage du site ainsi qu’à toutes les personnes présentent en ce lieu : Les Familles des Victimes, Mme Dora GURFINKIEL–LESSMAN
et sa famille venue de PARIS, les Sigonçoises et Sigonçois, les valeureux porte-drapeaux et le clairon d’avoir participé à cette solennelle journée de ce 75ème anniversaire, sans oublier les chauffeurs de véhicules 4x4 qui ont assuré le transport en ce lieu.
Pour terminer n’oublions pas la devise du Souvenir Français :
"À NOUS LE SOUVENIR À EUX L'IMMORTALITÉ."
Madame Mireille Bégliomini, Présidente du Souvenir Français.
Discours de madame Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Députée.
Lundi 8 juillet 2019
Chère Dora,
Mesdames et messieurs les membres des familles,
Monsieur le sénateur,
Monsieur le conseiller régional (David Gehant),
Madame et monsieur les conseillers départementaux (Sophie et Khaled),
Mon commandant (Baron, gendarmerie),
Madame la présidente du souvenir français, chère Mireille,
Monsieur le directeur de l'ONAC,
Monsieur le directeur des archives départementales,
Monsieur le délégué départemental (du souvenir français),
Monsieur le maire,
Mesdames et messieurs les maires,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Vous me permettrez d'adresser ce discours à Dora.
Chère Dora, depuis presque 1 an, j'ai appris votre parcours de vie.
Voilà 1 an que j'attends ce jour.
Votre parcours de vie est remarquable.
Il m'a énormément émue.
Vous êtes une femme extraordinaire.
C'est Mireille Begliomini qui m'a interpellée en présentant votre courage.
Vous êtes là, parmi nous, aujourd'hui, et c'est un réel honneur et bonheur.
À l'aube de vos 94 ans, que vous fêterez d'ici 1 mois environ, je peux vous dire que nous sommes tous très fiers de votre présence, ici à la ferme des Rousses à Sigonce.
Vous avez connu des moments de vie insupportables.
Vous faites partie de ces personnes qui font ce que nous sommes aujourd'hui.
En tant que femme, vous êtes, d'autant plus, un exemple pour nous tous.
Mes pensées vont également vers Simone Veil.
C'est vrai, nous entendons souvent parler des résistants, majoritairement des hommes.
Alors, quand il s'agit d'une femme résistante, je tiens à le mettre en avant.
Dora, il y a 2 jours, samedi, j'étais présente à l'inauguration de divers travaux dans un village proche d'ici, à
Saumane.
Dans ce village, le monument aux morts a été réhabilité.
Nous avons vécu un moment rempli d'émotions avec le président des anciens combattants qui a eu du mal à retenir ses larmes lorsque nous avons déposé la gerbe devant ce monument aux morts flambant neuf, qui comptait les noms des personnes tombées pour la France… et pour nous.
Le devoir de mémoire, je parle souvent même de droit de mémoire, est essentiel pour que nous n'oublions pas.
Je vous parle de ce moment car il est en lien étroit avec l'action que vous avez menée en juillet 1944.
Je sais votre retour, hier, ici, à la ferme des Rousses, où vous n'étiez plus revenue depuis 1944.
Je peux imaginer votre émotion.
À quelques jours près, le 16 juillet, 75 ans après, nous vous entourons pour vous présenter notre reconnaissance et nos remerciements.
Le 15 août 1944, 1 jour avant votre anniversaire, vous vous êtes évadée de la prison des Baumettes, ce qui vous a permis d'éviter l'exécution prévue le 17 août.
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était un beau cadeau d'anniversaire car ces périodes de vie, il ne vaut mieux pas les vivre.
Aujourd'hui, le 8 juillet 2019, je me permets de vous offrir un cadeau pour votre engagement, votre implication, votre courage et votre volonté.
Je vous adresse la médaille de l'Assemblée Nationale Française pour vous témoigner notre reconnaissance.
Vous me faites penser à la réflexion d'un de mes professeurs de philosophie qui précisait que l'héroïsme ne se prémédite pas.
Les actions héroïques se dévoilent avec le temps.
Aujourd'hui, c'est à travers nos yeux et nos cœurs que nous vous certifions que vous êtes une héroïne de la République.
Vous êtes notre mémoire, vous êtes notre fierté.
Vive Dora,
Vive la ferme des Rousses
Vive la France.
Merci Dora, merci.
Madame Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Députée.
(ONAC) Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre.
DORA GURFINKIEL-LESSMAN
née le 16 août 1925 à PARIS.
Le samedi 15 septembre 2018 à LE CASTELLET D’ORAISON Dora est venue avec sa famille pour rencontrer 74 ans après le résistant LAURENT André qui a opéré sur ENTREVENNES LE CASTELLET D'ORAISON PUIMICHEL durant la guerre 1939/1945.
Ils se sont revus tous les deux 74 ans après.
M. LAZAUD Gérard adjoint au maire d’ORAISON leur a remis ce jour-là la médaille de la Ville d’Oraison.
Dora est retournée sur ORAISON à la ferme Benoît où elle a revu l’endroit exact où elle avait tapé ses derniers messages le 16 juillet 1944 le jour de la rafle d’ORAISON du C.D.L
(Comité Départemental de Libération) au café de France qui se situait sur la place devant l’actuelle mairie à droite où se trouve maintenant un magasin de vêtements.
À la ferme Benoît, Dora était entrain de taper les messages sur une machine à écrire quand soudain elle entend du bruit à l'extérieur.
Réaction immédiate :
Elle enterre les messages et cache tout de suite la machine à écrire dans l'armoire qui se trouve là.
Elle la verrouille puis cache la clé en hauteur sur une poutre qui se trouve au dessus d'elle.
Les miliciens et les brandebourgs sont entrés dans la ferme et Dora a été arrêtée.
L'adjudant Baffreau a dit "Françoise" son nom de guerre sans le vouloir. Elle ne l'a su que bien plus tard.
74 ans après Dora a été emmenée sur place à la ferme Benoît, l’a visité et bien sûr a reconnue l’endroit où elle avait tapé les fameux messages. L'armoire n'avait pas bougé de place depuis tout ce temps passé. La propriétaire lui a remis la clé de l'armoire où elle avait enfermé la machine.
Photographie de DORA avec la clé de l'armoire.
Dépôt de gerbe par Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel, Députée, avec deux enfants du village (Lucas Maillet et Camille Féraud). Immédiatement derrière et de gauche à droite : Émilie et Elsa Pélerin petites filles de Mme Dora Gurfinkiel-Lessman et Rosine Alperin sa fille.
Dépôt de gerbe M. Christian Chiapella, Maire, et de Mme Dora Gurfinkiel-Lessman.
Madame Mireille Begliomini, Présidente du Souvenir Français, dépose une gerbe en compagnie de Madame Yolène Emblard.
Recueillement durant la minute de silence.
Madame Yolène Emblard prononce son discours aux côtés de M. Éric Marcello 2ème adjoint.
Quelques personnalités:
De gauche à droite : M. Khaled Benferhat Conseiller Départemental, M. Jean Yves Roux Sénateur, Mme Mireille Begliomini Présidente du Souvenir Français, Mme Sophie Balasse Conseillère Départementale,
M. Jacques Lartigues
1er Adjoint au Maire de Forcalquier et Président des Anciens Combattants, Mme Yolène Emblard, Mme Dora Gurfinkiel-Lessman, Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel Députée et
M. David
Gehant Conseiller Régional.
De gauche à droite Mmes Yolène Emblard et Dora Gurfinkiel-Lessman.
La famille de Dora Gurfinkiel-Lessman sur les terres des Rousses ou Dora est venue tant de fois dans sa jeunesse en période de guerre.
L'étable de la ferme des rousses.
Ce qu'il reste de la ferme des ROUSSES.
Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel Députée vient de remettre la médaille de l’Assemblée Nationale à Mme Dora Gurfinkiel-Lessman.
Médaille de l'Assemblée Nationale.
Les familles Georges et Denante avec le Conseiller Régional David Gehant.
Émile Portigliatti
8 juillet 2019 ... 75ème anniversaire de la tuerie des Rousses.
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