Sigonce 04 ... Une magnifique crèche ...

 

Sigonce ... Les Amis de Sigonce ... La crèche, son sapin et la messe.

 

2024. Sigonce village médiéval et provençal de Haute-Provence


En cette période de fêtes de fin d’année et de la crèche de la nativité, je voudrais vous présenter notre village vous qui êtes de passage à Sigonce. Cette présentation sera résumée car il y a tant de choses historiques à dire de ses huit siècles environ.

 

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Sigonce village provençal et médiéval dont les archives datent pour l’église St Claude du 14ème siècle ce qui veut dire que Sigonce est plus vieux.

 

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L’Église St Claude

 

L’église située à la périphérie du village érigée sur les ruines d’un temple romain est de style roman. L’on remarque à gauche du porche le mur dont les pierres sont différentes, probablement ces pierres proviennent du temple romain ce qui explique que l’Église ne soit pas au centre du village, les chrétiens bâtissant les églises à la place des temples pour les éradiquer.

 

La toiture restaurée en 2014 est recouverte de lauses ce qui explique les contreforts massifs autour de l’église. Au-dessus du porche, un oculus en rosace et sur le parvis une croix signalant l’ancien cimetière.

 

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La toiture de l'église en lauses

 

St Claude dont une statue est érigée dans l’église ainsi que dans la rue St Claude est le Saint patron du village.

 

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St Claude


En entrant dans l’église on voit le bénitier, le reliquaire de St Claude, la statue de Jeanne d’Arc avec la plaque commémorative de 1914/1918, un vitrail de Jésus enfant et de Joseph, le reliquaire de Ste Prospère du 18ème siècle.

 

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Le baptême de Jésus

 

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L’autel

 

L’autel St Joseph avec sa statue et un tableau de la Ste famille du 17ème siècle, le chœur avec la statue de Marie et St Claude. À droite, le vitrail de St Claude créé en 1888.

 

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Vitraux 

 

L’harmonium du 18ème siècle est un instrument rare. Le mécanisme d’horloge acheté en1882 est à gauche en rentrant. Des personnalités ont été inhumées dans l’église. Sur le clocher l’on aperçoit les deux cloches ; la plus petite s’appelle Alberic Petit et la plus grosse Josephino Ougenio Blanc, elle date 1845.

 

Le mécanisme de l'horloge

 

Dans la Rue Grande, l’on parvient à la Grande Fontaine.

 

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La Grande Fontaine 

 

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Le Lavoir

 

Elle n’a pas d’âge et par son style devrait avoir entre 150 ans et 200 ans se trouve au centre du village. Elle approvisionnait les habitants et les troupeaux ainsi que le grand lavoir qui sert à la présentation de la crèche de Noël. Cette place était le cœur du village. Plus bas Rue du Lavoir, une petite fontaine avec une tête de lion, un lavoir avec une fresque représentant de magnifiques lavandières.

 

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La Petite Fontaine

 

Fontaine des lavandières

 

Plus haut dans le village l’on distingue le château avec ses deux tours et son horloge de 1878.
Le Comte Guillaume lll de Forcalquier en 1204 donna au prieuré de Ganagobie la baronnie de Ganagobie et les seigneuries de Sigonce, d’Aris et de Vallons. Les prieurs bâtirent le château de Sigonce.

 

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La campanile et le château

 

Au pied du campanile une plaque dédiée à Jacques Gaffarel (1601–1681) né à Mane, prêtre, il parle l’hébreu, le syrien, et l’arabe, il est un érudit, un orientaliste.

 

 

Son savoir est très varié, la magie, l’astronomie, il fait des traductions d’auteurs juifs et arabes. Richelieu lui confie sa bibliothèque, grand collectionneur et bibliophile. En 1660 il fera de Sigonce sa résidence de prédilection.

 

Jacques Gaffarel 1601-1681

 

Il décède en 1681. Aujourd’hui on pense qu’il a été inhumé soit à Ganagobie soit dans l’église St Claude de Sigonce.

 

Le 27 mai 1836, Louis Philippe roi des Français signe une ordonnance royale pour une concession pour l’ouverture de la mine de Sigonce, elle est faite en 1843. La qualité du lignite est jugée supérieure. La production de chaux hydraulique était artisanale, en 1870 une usine est construite. Cette industrie était dépendante de mine de lignite, un combustible a bon marché. L’écroulement de la chaux et du charbon en 1886 force l’usine à chaux au chômage.

 

Aujourd'hui, on peut voir la cheminée de la mine et ce que fut l’usine à chaux et son environnement.

La mine qui a été essentielle de 1836 à 1960 pour Sigonce a fermé définitivement le 31 décembre 1960, plusieurs familles sont parties vers d’autres mines.

 

La mine

 

La mine

 

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Le four à chaux

 

Vous pouvez voir les panneaux situés à la sortie du village, direction Forcalquier, Route des Marronniers qui vous racontent la mine et l’usine à chaux.

 

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Panneaux explicatifs : La chaux & Le charbon

 

Pendant la première guerre mondiale les sigonçois ont fait leur devoir pour la patrie, leurs noms sont gravés sur la pierre du monument aux morts ainsi que sur une plaque à l’église.
La deuxième guerre mondiale a été celle des maquis contre les nazis, guerre souterraine où les maquisards ont dû faire des opérations de sabotage.

 

À peine le corps-franc est créé qu’il doit intervenir en catastrophe, le 8 juillet 44 pour harceler un convoi ennemi qui vient d’investir la ferme Emblard à Sigonce aux Rousses.
Ont trouvé la mort Madame Emblard, Saïd Ben Saïd, Wojecek Novak, Lucien Georges. Ce dernier tira à la mitrailleuse jusqu’à ce qu’une balle prise dans la tête lui ôte la vie. La mitrailleuse sera ensuite alimentée par le jeune Jeannot Emblard qui ne voulait pas rester inactif après s'être débarrassé de ses bombes.

 

Le petit Emblard pris par les allemands fut gracié il avait 13 ans.

 


Les noms de ces héros sont gravés sur le monument et dans notre mémoire collective.

 

François Magnasco

 

Remerciements à Mr Émile Portigliatti, Xavier Braud, et Jean-Pierre Rimbaud

 

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 Une magnifique crèche